L’Œuvre de Guillaume Cavalier oscille entre deux mondes : celui de la matière et celui de l’esprit. Une narration figurative se dévoile dans ses compositions picturales, où parfois, l’ordre cohabite avec le chaos.
Sa palette généreuse et la grâce de son trait jouent avec l’œil de ceux qui s’aventurent à l’observer. Une partie de sa production se fait le miroir d’une civilisation en ébullition. L’autre partie tend à rendre intelligible un univers suprasensible et singulier.
Crédit photo : Manon Gaziello
De ses dessins à l’encre, à ses peintures sur toiles, une double recherche, extérieure et intérieure, pousse ces antagonismes à se réconcilier. Une quête, mêlant Tradition et Liberté, s'incarnent en cet artiste né en 1994.
Son regard original et poétique couvre des domaines variés, de la vie quotidienne à la métaphysique.
Ses sujets de réflexion offrent un panorama sur la vie au XXIème siècle, faisant de l’artiste, le témoin de son temps.
Un symbolisme savamment orchestré libère la parole et engage un dialogue entre les idées. Derrière un caractère humble et naïf se cache un opiniâtre orfèvre, dévoilant peu à peu, les trésors qui l’habitent.
Guillaume Cavalier est un artiste autodidacte né à Nice le 31 juillet 1994.
Il interrompt ses études littéraires, d’histoire et de commerce en 2014 afin de vivre de son Art à Londres.
Afin de subvenir à ses besoins, il travaille de longues heures et continue à peindre la nuit.
Entouré de jeunes actifs de milieux divers, il tire de ses années londoniennes une énergie et une attitude besogneuse qui lui ont permis de développer son talent.
C’est en mars 2016, que la Ville de Nice lui consacre une exposition, « L’Homme en Vrac ».
Suite à cette exposition, il fait la rencontre de Jean Ferrero et de Christophe Cys Debeir, collectionneurs et galeristes avertis, qui reconnaissent son talent et acquièrent ses premières œuvres.
L’Artiste se réinstalle à Nice en juillet 2016, profondément marqué par l’attentat de la Promenade des Anglais.
Dès lors Jean Ferrero le prend sous son aile et Guillaume devient son assistant.
Il se fait le confident et ami de l’un des plus grands protagonistes de l’École de Nice et du Nouveau Réalisme.
Ces mouvements ont marqué l’Histoire de l’Art de la seconde partie du XXème siècle. Parallèlement, il expose dans des salons et galeries à travers la région, dont la célèbre galerie Ferrero et la galerie Alexis Pentcheff.
Guillaume Cavalier incarne la continuité et l’héritage de ces esprits libres qu’étaient César, Arman, Yves Klein, Ben, Farhi, Claude Gilli, Sosno, Niki de Saint-Phalle …
C’est avec la galerie Art Riviera Trading qu’il rencontre ses premiers succès de 2017 à 2019.
Lors du salon d’Antibes, il est repéré par des galeristes parisiens, qui lui ouvrent les portes du grand monde de l’Art.
Ses œuvres sont exposées à travers tout le territoire français et européen, de Bruxelles à Saint-Tropez, en passant par Paris, Lille, Luxembourg, Strasbourg, La Baule, Megève, Monte-Carlo, Toulouse, Bordeaux, Barcelone etc.
C’est en 2020 que ses toiles traversent l’Atlantique et conquièrent le cœur du public Américain, à Palm Beach et à Beverly Hills.
Exposé dans des lieux privilégiés de par le monde et fortifié par des ventes aux enchères dans des maisons de ventes prestigieuses, l’artiste peaufine sans relâche son art dans son atelier de Fabron.
La période de pandémie lui a offert la possibilité de créer, de se renouveler et de prendre de la hauteur sur son travail.
Son œuvre prend une dimension muséale, avec l’exposition « Les Années Joyeuses » au Musée Masséna, sous la direction de Vincent Giovannonni.
Tous les ans, il contribue à des actions caritatives en donnant gracieusement des œuvres afin de lever des fonds.
Il est important pour l’artiste de faire corps avec les valeurs fraternelles qui forment la base d’une société harmonieuse.
De 2022 à 2023, il expose chez Authentic Nice Gallery, installée rue Catherine Ségurane à Nice, avec la ferme volonté de faire rayonner l’esprit de l’École de Nice et de lui donner une nouvelle impulsion.
En 2023 il fait une collaboration avec l’hôtel Le Méridien et décore le hall, le restaurant ainsi que les suites présidentielles.
Le même année, il rencontre Cyril Kamar à Montréal et crée, pour sa galerie rue Sherbrooke, une série spéciale inspirée par le Québec.
La série "Made in Montréal" est présentée à la galerie Keï Akai dès décembre 2023.
En avril 2024 il fait une exposition solo au salon d'Antibes où il recrée son atelier pour l'occasion.
En septembre 2024 il fait une exposition solo à Montréal avec la galerie Keï Akai qui s'intitule " De la mer au lac". Et inaugure beaucoup de nouveaux partenariats, notamment avec le Four Seasons et l'hotêl Gault.
Par ses pinceaux il se fait Artisan de Paix. Les cultures plurielles sont mises à l’honneur dans son œuvre. C’est un artiste qui a un profond respect pour toutes les formes d’arts et de cultures, des plus populaires aux plus sacrées.
" Des femmes aériennes et légèrement sensuelles s’étirent dans certaines encres, dans un espace peuplé d’une multitude de personnages, la beauté du dessin aimantise notre curiosité pour ce monde vivant, créé par le dessinateur et peintre Guillaume Cavalier.
Ce jeune artiste aime la symbolique, et même en précise la source : la gnose ; Cette tendance qui aimait tant le merveilleux que même sa rigueur, fut aussi mis à mort par les doctrinaires au deuxième siècle de notre ère. Une démarche authentique et profonde, qui n’ignore rien des profondeurs de l’homme. Comme souvent, ces sincères symbolistes furent combattus et interdits. Cet artiste-Guillaume Cavalier- manie cette source aujourd’hui, et profite de notre temps, avec une œuvre fouillée dans ses thèmes et une richesse interne à celle-ci.
Il ne risque plus, ce que les médiévistes, appelaient les formalismes comme cette prison savante des idées qu’était la scolastique, de subir les foudres des inquisiteurs ; ses traits dans ses dessins, encres et peintures sont un joyeux et lucide sautillement sur les doigts accusateurs des doctrinaires, au monde clos sur eux-mêmes.
La « gnose » en d’autres temps diffusait une scolastique universitaire formaliste et charpentée, suivant un schéma précis et rigoureux, conçu à l’avance, en observant des étapes pour exposer par un affrontement savant les parties d’un dispositif, permettant de résoudre invinciblement tous les problèmes philosophiques, afin d’unir la culture grecque et les fondements des premiers Pères fondateurs du Christianisme. Il y eut ensuite sclérose, et l’académisme est venu pétrifier cette manière de représenter le monde, condamné par sa croyance même de croire qu’il n’existait qu’une manière unique de représenter le monde, à la vertu d’épuiser toutes les autres. C’est le mouvement perpétuel des croyances philosophiques, religieuses, scientifiques, artistiques et des valeurs de la société ou de la civilisation, de s’estimer, en tant que la dernière en date, d’être la meilleure de nature à éclipser les précédentes représentations du monde. Le contemporain de la dernière vision, ne peut que très rarement croire qu’un autre monde pourrait lui succéder. Que le passé est mort (et c’est un tort de le penser et de croire que tout est connu, compris et assimilé), et que le présent restera toujours comme tel : un invariable constant ; ce présent qu’il vit, comme une assise psychologique, soutenant l’édifice de sa personne et des éléments constitutifs visibles ou plus implicites des valeurs de l’air du temps.
Assurément, les traits libres en mouvement du jeune peintre de 26 ans, dessinateur et sculpteur français, né à Nice, au bord de la Méditerranée, berceau de Civilisations, Guillaume Cavalier, un symboliste incliné vers la « Gnose », comme nourriture de son être, aurait été sacrifié au temps de la pensée médiévale, dont mon propos n’est pas d’évincer, comme l’eau d’une éponge, les enjeux du Moyen Âge ni la profondeur de ses influences, afin d’éviter l’écueil de commettre, ce que ces lignes voulaient précisément conjurer. Un sentiment (ou une opinion , est-il possible de se couper de ses affects, comme la croyance de certains ? ) étranger à ma personne, et à l’esprit attentif et curieux, propice à la découverte des nouveaux territoires que l’ artiste Guillaume Cavalier sans les séparer du reste, et sans se dire que tout est connu, et même se dire que tout peut être radicalement contrarié, comme la récente révolution de la mémoire de l’eau, détrônant la chimie de son piédestal à ne plus pouvoir contenir par ses lois, l’énoncé des propriétés du liquide nous constituant.
Un autodidacte, aux sources plurielles, ce Cavalier, comme l’indique les fermentations de ses savoirs, n’aurait pu produire le « cursus de référence », en lieu et place de son œuvre.
Une œuvre, à peine débutée dans cet éclat, témoin de son être authentique, une dynamique active qu’il transpose sereinement dans des cadres délimités, à l’intérieur duquel se domicilie une maquette- monde en microcosme, aux éléments et aux personnages juxtaposés ( gros plans de femmes, poissons à taille énorme, être hybride, mi-homme mi-poisson, corps allongés, douceur des lignes, visages bosselés,..) comme, toutes proportions gardées, un célèbre peintre, communément connu sous le nom de « Pieter Brueghel », imprégné de spiritualité aux sources pas complètement définies, et ce peintre, Guillaume cavalier, de la figuration contemporaine, nourri de « gnose »- ce courant majeur du Christianisme primitif, décrété hérétique par les académies théologiques, sclérosées d’alors pour forcer le trait ; un artiste en dialogue agile, avec le fourmillement de la modernité; l’artiste, Guillaume Cavalier, a gagné la confiance d’une partie significative des observateurs et des acteurs de l’Art contemporain, par sa vitesse de croisière, sereinement soutenue par son talent, en écho à des découvreurs et promoteurs d’Art.
La ligne, et sa ligne comme un cheval, guidé par les mains de l’artiste, est relativement autonome, et elle suit son cours, cherche son chemin, traverse les surfaces, se frotte, freine, s’accélère ou s’emporte tout à coup ; et l’artiste se solidarise, appuie, exerce des modulations du mouvement, s’affirme dans une certaine proportion le maître de son univers, comme on le voit dans les mondes dessinés ou peints par les deux artistes, d’époque éloignée, en connivence par le choix d’un plan symbolique, moral, ou spirituel plus que par le descriptif des parties du réel (comme les impressionnistes peignirent des baigneurs, la foule à la foire ou kermesse, un après-midi de fête nationale), ou l’unité symbolique d’inspiration différente, innerve les saynètes ou les sous-ensembles de leurs œuvres et pour Guillaume Cavalier particulièrement dans ses encres, ses « Burning papers » et une partie de ses peintures.
Guillaume Cavalier s’apparente à cette famille de narrateurs peu nombreux, comme un Pieter Brueghel, ou un Jérôme Bosch, mais ne s’apparente pas aux nombreux exemples de la verve populaire inspirée (les peintures d’ une narration, installée dans l’ordre social, ou le fourmillement de personnages issu d’un flot énergétique, animant le pinceau d’un artiste de l’art brut comme dans les baignades de James Ensor, des scènes de genre…).
La plupart des encres de Guillaume Cavalier présente une composition savante par la ligne moins improvisée par cette autonomie mystérieuse, le thème générique suggéré et ses sous-ensembles ; sous des allures de fraîcheur s’y tapissent des oppositions, des points de centralité par le placement d’un élément, comme un gros poisson allongé, des symétries duelles comme un visage dure et une ligne suave figurant une femme sereine, trois personnes reliées par le chemin de la ligne, des dessins de visages au canon de la statuaire grecque, comme des sous-éléments d’un ensemble plus fermement respecté qu’il n’y paraît… : le plaisir de suivre l’œil convexe de ce monde ne souffre pas un instant de la fatigue, tant la variété des éléments nous intrigue : nous ne nous pressons plus pour en épuiser la déclinaison.
Nous prenons plaisir à suivre son sujet, sa ligne, sa composition mû par sa fraîcheur, sa sérénité même dans des sujets ou thèmes moins propices à la célébration de la joie, comme si l’Art, à la manière d’un Baudelaire –cet « étonnant lucide » sur l’art de son temps et même plus pour écrire qu’il traverse ( dans la vie moderne ) une forêt de symboles, se devait de dénoncer encore le mensonge aliénant : que tout en l’homme est le siège d’une parfaite « lumière et de grande bonté ».
L’autodidacte connaît les leçons de l’Histoire et ses créations dévoilent avec aisance des expériences de « savoir », comme la « Gnose, source spirituelle », la présence de pratiques artistiques multiples, sans se croire mandaté par des Académies têtues, de reproduire ces pratiques institutionnalisées ( règles de compositions, canons, perspective, géométrisation…) à l’image des gloses souveraines du temps jadis, et des exigences modernes du « maintenant » : ce « Guillaume Cavalier » est un esprit délié, vif, conscient, aux œuvres, pétries parfois d’un calme digne d’une Mer étale, dont les vagues tissent des dentelles sur la plage ; parfois des flots vifs claquent ses zébrures ; des temples, aux fresques anciennes, immergent des murailles calcaires ; des graphes piquetés sur des pierres signalent un « puzzle » à déchiffrer ; un homme se détend sur l’eau d’un bleu transparent : un fil d’Ariane se forme que nous pouvons suivre en dessous de sa création. Les métaphores se convoquent à la vue des œuvres de cet esprit méditerranéen.
« Le voyage céleste », daté de 2019, un peu, comme un Brueghel, enfante une multitude de personnages et de situations à y regarder d’un peu plus près, comporte une lettre presqu’en son centre. Aucun expéditeur dessus n’y figure. Des signes microscopiques, des hachures, des bandeaux d’écailles…soudent les éléments. Des têtes d’hommes tantôt grimaçants, le plus souvent sereines, tournées vers l’intérieur…ensuite des femmes : le masculin ou le dorique se couple avec le féminin ou l’ionique, comme on lit dans les lettres de connaisseurs et les ouvrages sur la Grèce antique. L’ordre dorique- témoignage du berceau méditerranéen, dans « bras longs et jambes musclées » : les grecs sont invités dans cette pièce.
Un christianisme originel, sommé de comparaître par une mémoire immémoriale, dans « Rêve gnostique », une tradition secrète, avec des accents occultistes, fort répandue dans l’orient au temps du christianisme primitif, qui fut décrétée « Hérésie » par les Pères de l’Eglise.
« La monture céleste », encre sur papier Arches, daté de 2019, sonne les harpes et les tambours de la sensualité païenne. La ligne dessine la monture à l’arrière-train solide, mais la chevelure de l’équidé joue en contraste dans ce champêtre, dans lequel le visage de l’homme est ceint d’une sorte de guirlande de femmes ; d’autres peintures ont des relents de Botticelli, rehaussé de fashion moderne ; celle « La lanterne à 4 réfractions », ouvrage un fond parsemé de lignes et d’entrelacs serrés, et des figures s’y placent dégagées et peu remplies ; une harmonie les anime, l’œuvre respire.
Il y a une musicalité, un érotisme naturel dans le registre d’un clavier mesuré, qui défilent sous la jam session d’une force centrifuge, centre les personnages en guise de composition.
La création continue, comme le déclara Picasso à l’annonce du décès de Henri Matisse, et cette réflexion du Minotaure est en quelque sorte illustrée par cet Hermes ; Un jeune talent, renaturé et spiritualisé, à l’aise dans sa création, gouvernant son travail sous les vents d’un souffle créateur, comme la « Machine de la croissance » ( Vente en salle « Drouot » ), scénarise graphiquement le Léviathan : ses thèmes ne sont pas des naïvetés pour autant. Ses perspectives ouvertes renvoient les inquisiteurs aux oubliettes de l’Histoire : sa gnose deviendra la partie de la proue d’un immense vaisseau, prophétisé par un Malraux, qui sonna un cor noble, à travers sa connaissance de l’Art et des grands cycles de l’Histoire de l’humanité. Le siècle à venir aura pour tâche de savoir comment y intégrer les Dieux, selon la formule ( symbolique) consacrée, à prendre avec nuance, et qui fend les flots des lignes de la création à venir, ne conçoivent et ne dessinent pas la vertu « d’en avoir le monopole », mais de s’y aventurer à l’aide de sa confiance conjuguée avec les savoirs nécessaires, au but que l’on s’assigne dans cette vie, s’inscrira si une création transfigure son temps sans doute dans le « champs des possibles », ouvert par cette citation ; Ce Cavalier vogue dans les arcanes des mots de l’écrivain, cinéaste et esthéticien André Malraux. Certains en ont fait le pari, comme celui que vous lisez, et pour se placer sur le niveau des signaux de reconnaissance de ses ventes : la messe est dite !
Cette dimension spirituelle et symboliste ne se départit pas de son œuvre, comme la « gnose » de celle de ce créateur d’une autre figuration que celle de Brueghel, en train de s’épanouir en ce moment-même sur les longues marches de ce siècle : et il est jeune cet artiste !
Un Bosch, un Brueghel et un Cavallier s’apparentent plus par ce lien symbolique. La cocasserie, et l’univers étrange du premier, attira les les deniers des grands de son temps, comme Marguerite d’Autriche, Philip 2 d’Espagne, successeur du grand Empereur Charles Quint, et d’autre part, les surréalistes en firent un emblème anticipateur de leur imaginaire. Un courant majeur du siècle dernier.
Guillaume Cavalier, l’arpenteur de ce siècle, né en 1994, prépara des études littéraires, l’ai-je dit ?- il posséda un atelier à Nice, et il est découvert à Antibes par des galeristes, qui le propulsent sur la scène internationale, et il devient intéressant pour des connaisseurs et des pièces de l’artiste émigrent dans leurs collections privées, où elles sont mirées par des sages, comme preuve en due forme de l’intérêt mûri à son endroit.
Les villes sont transatlantiques : New-York funke sur ses œuvres, Bruxelles, valse, mais Saint-Trop jazze, Miami… salsa en trois temps de son tempo : le sudiste compose sa musicalité universelle sans céder aux impératifs étrangers à sa solide pénétration d’esprit et d’âme. D’autres villes- de Bucarest au Cape Town et de Dublin à Pekin, viendront célébrer la musicalité de ce compositeur graphique, libre, et animé de moyens humains, spirituels et créatifs indiscutables.
L’œuvre est faite, dit l’adage, il ne suffit plus que d’avoir la liberté d’oser la continuer : qui en doute maintenant que ce symboliste baguenaude d’un pas allègre sur les marches du grand marché de l’Art contemporain ! "
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